Alors qu’il y a de cela 150 ans, on n’utilisait principalement qu’un seul engin de déplacement personnel (le vélo) qui n’est normalement prévu que pour une seule personne, l’offre n’a jamais cessé de se diversifier tout le long du vingtième siècle. Motos en tout genre (scooter, trial…), rollers, skates, trottinettes… Le 21e siècle n’est pas en reste puisqu’avec la miniaturisation des moteurs électriques, on constate en une redécouverte de ces différents moyens de transport. La trottinette électrique en fait partie et nous allons voir les caractéristiques à retenir en 2022 pour faire l’achat le plus intelligent possible.
Les trottinettes électriques et l’électronique embarquée
Comme les engins électriques sont souvent bardés d’équipements électroniques pour leur bon fonctionnement, il arrive que l’on fasse des abus de langage dans ce sens. Ainsi, sachez qu’une trottinette électronique est identique à une trottinette électrique. Par contre, nos trottinettes ne sont pas toutes logées à la même enseigne sur les fonctions liées à l’électronique embarquée.
Sur la quasi-totalité de modèles, vous trouverez un compteur indiquant la vitesse et le niveau de batterie. C’est vraiment la base puisqu’il est indispensable de savoir quand il faut la recharger la batterie et comme la vitesse est limitée à 25 km/h sur route urbaine (6 km/h sur un trottoir), il faut aussi la connaître à tout moment. Si cela ne suffit pas, des modèles plus poussés ont un afficheur qui vous renseigne sur le nombre de kilomètres parcourus, la température extérieure, l’heure…
C’est plutôt sympa, mais on peut s’en passer si la trottinette dispose d’un support pour smartphone. De plus, il est également possible d’acheter séparément un compteur pour moins de 50 euros.
L’autonomie, est-elle si importante ?
Comme la trottinette électrique est principalement utilisée en ville, elle est prévue pour rouler sur de courtes distances. Dans les faits, d’après une enquête réalisée en 2022, seuls 40% des utilisateurs roulent plus de 10km/jour. Cela explique pourquoi les modèles standard (350 euros environ) ont une autonomie qui débute à partir de 15 km, ce qui suffit pour la plupart des citadins. Cela nécessite par contre de devoir la recharger tous les jours, à voir si c’est contraignant pour vous.
En général, tous les modèles à moins de 1000€ n’excèdent pas les 40 km d’autonomie donc à moins de mettre vraiment le prix (plus de 2000 euros), vous ne pourrez pas espérer beaucoup mieux. Il faudra donc faire avec sachant que vous pourrez tout de même rouler même si la batterie est à plat !
La puissance et la vitesse maximale
Comme nous l’avons vu précédemment, une trottinette électrique dépassant les 25 km/h n’a pas beaucoup d’intérêt en ville. Pire encore : vous risquez une lourde amende allant jusqu’à 1500 euros en cas de contrôle depuis 2019 et la plupart des constructeurs ont de toute façon bridé la vitesse maximale en conséquence. Et n’espérez pas contourner cette règle en achetant un modèle antérieur à 2019 puisqu’il sera également obligatoire d’aller faire régler votre machine auprès du vendeur ou du constructeur.
Par contre, il faut bien séparer vitesse et puissance. Car si vous souhaitez une trottinette qui grimpe facilement les côtes, il va falloir que le voltage soit élevé. Cela va de 24 à 60V donc si jamais votre itinéraire habituel contient beaucoup de côtes, optez pour une valeur se rapprochant de 60V.
Le poids et l’encombrement
Comme une trottinette électrique ne prend pas beaucoup de place, beaucoup de personnes n’hésitent pas à l’emporter dans un transport en commun comme le bus. Si c’est aussi votre cas, il va falloir opter pour un modèle léger (moins de 10 kilos) et qui puisse si possible s’utiliser en mode trolley. C’est-à-dire qu’elle pourra rouler comme si vous aviez une valise à côté de vous. Pratique !